Le deuil périnatal : un chagrin souvent invisible

Perdre un bébé pendant la grossesse ou peu après la naissance est une épreuve bouleversante, que l’on appelle le deuil périnatal. Cela inclut les fausses couches tardives, les morts in utero, les interruptions médicales de grossesse, les décès néonatals précoces et diverses causes.

Une réalité méconnue mais fréquente

Chaque année en France, environ 7 000 bébés naissent sans vie. Le taux de mortalité périnatale s’élève à environ 10 décès pour 1 000 naissances. Derrière ces chiffres se cachent des milliers de familles, confrontées à une douleur profonde, souvent invisibilisée. Le deuil périnatal reste un tabou, parfois minimisé par l’entourage ou les institutions.

Une souffrance silencieuse

Ce deuil est unique. Il brise des rêves, des projets et tout un avenir imaginé avec l’enfant à venir. Beaucoup de parents témoignent d’un sentiment d’isolement, d’incompréhension, voire de culpabilité. Sans reconnaissance sociale claire, il est difficile de faire son deuil.

Être accompagné pour mieux traverser l’épreuve

Notre association se mobilise et propose une écoute bienveillante, des groupes de parole, des accompagnements personnalisés, ainsi que des moments commémoratifs pour rendre hommage aux bébés partis trop tôt. Elle joue un rôle essentiel dans la reconnaissance du deuil périnatal et la reconstruction des familles.

Parler du deuil périnatal, c’est aider à briser le silence et offrir aux familles le droit de pleurer, de se souvenir, et de continuer à vivre avec leur histoire.